
Peintures
« Le geste pictural m’a acheminé naturellement vers la végétalisation de ma touche.
D’abord le pinceau (chinois) dessine comme un électrocardiogramme un réseau de branches, une masse de feuilles. Cette fabrication tend à étendre mes compositions à l’infini.
Je deviens peintre avec mes ciseaux et mes punaises. Je choisis, je prends des risques, je me trompe, reviens en arrière quand je le peux. Je regrette quelques fois certains états. Je déplace les masses. Je compose.
Je conçois ma peinture comme un paysage
Mes découpages forestiers sont habités par les événements et les sentiments du moment. Ils s’incrustent en détails vivaces dans les troncs et parfois dans les vides.
Je suis tourmenté par la nécessité de mettre mes proches ou certains anonymes, dans ces espaces forestiers.
Cette obsession est attisée par ma difficulté à concevoir la figure humaine dans ma peinture. Mon pinceau s’ennuie trop vite.
Alors pour trouver une vraisemblance, je triche.
Je dessine et efface des milliers de silhouettes et ne garde que des extraits. Je travaille en fin de compte le souvenir d’un corps, la tâche laissée par lui, la trace ou le parfum. Je réduis en frôlant la disparition. » Frédéric Oudrix.
En collaboration avec la Sabline.
Public / Tarifs
Tous publics
Accessible aux :




Tarifs :
Accès libre